Etincelle
Mon corps est lourd, mon cœur est las. Ma tête encore embrumée des songes de cette trop courte nuit flotte parmi les ombres. L’esprit vide, je hante les limbes de ma conscience, tel un spectre à l’existence indécise. Les rubans noirs de la nuit s’attardent, folâtrant quelques instants encore dans la lumière naissante de l’aube. Un nouvelle étincelle de vie jaillit et mon cœur lentement se consume. Que le bonheur est cruel.